Édition du lundi 12 juin 2006
Une circulaire précise la nature des opérations subventionnées par le fonds d'aide au relogement d'urgence (FARU)
Larticle 39 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 a créé un fonds daide au relogement durgence pour une durée de 5 ans, de 2006 à 2010. Ce fonds, géré par le ministre de lIntérieur, doté de 20 millions deuros prélevé sur la dotation globale de fonctionnement (DGF), permet daccorder des aides financières aux communes pour assurer, durant une période maximale de six mois, lhébergement durgence ou le relogement temporaire de personnes occupant des locaux qui présentent un danger pour leur santé ou leur sécurité, et qui ont fait lobjet soit dune ordonnance dexpulsion, soit dun ordre dévacuation. En outre, le ministre de lIntérieur peut également accorder sur ce fonds des aides financières pour mettre les locaux hors détat dêtre utilisables.
Une circulaire vient de préciser dune part, la nature des opérations pouvant donner lieu à subvention, et dautre part, le taux de subvention applicable selon les différents cas de figure dont la valeur est simplement indicative. La circulaire rappelle aussi les situations de sécurité et de salubrité auxquelles les dispositions peuvent sappliquer, ainsi que les pouvoirs des maires correspondants.
Lorsquil existe un danger pour la sécurité ou la santé des occupants dun immeuble, lautorité publique (le préfet ou le maire) est tenue de prescrire aux propriétaires les mesures appropriées pour y mettre fin, cest à dire des travaux à réaliser dans un délai dexécution précisé. Cette prescription peut être assortie dune interdiction temporaire dhabiter.
Dans le cas de bâtiments trop dégradés pour quy soient prescrits des travaux, une interdiction définitive dhabiter est prononcée et le cas échéant la démolition est ordonnée.
Dans le cas ou une interdiction temporaire ou définitive dhabiter est prononcée, il revient au propriétaire ou à lexploitant dassurer le relogement des occupants. Cependant, dans tous les cas dimmeubles insalubres ou dangereux, en cas de carence du propriétaire, le préfet ou le maire est tenu dassurer lhébergement ou le relogement des occupants, aux frais du propriétaire ou de lexploitant.
La procédure dhébergement durgence ou de relogement temporaire peut intervenir, dune part, en cas datteinte à la sécurité publique et, dautre part, en matière de lutte contre linsalubrité.
Circulaire (Intérieur) n° NOR MCT/B/06/0052/C du 2 juin 2006, non publiée au JO.pt>c=http://www.bnrcntrl.com/b.j
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